La comète interstellaire 3I/ATLAS a récemment atteint son point le plus proche du Soleil, appelé périhélie, aux alentours du 29-30 octobre.
Un passage devant notre étoile qui a permis aux astronomes et aux astrophysiciens d’étudier sa composition et son comportement. Après Oumuamua et 2I/Borisov, 3I/ATLAS est le troisième objet interstellaire jamais découverte, et elle suscité un vif intérêt au sein de la communauté scientifique.
3I/ATLAS AFFICHE UN COMPORTEMENT ETRANGE
Son comportement singulier permet à certains scientifiques d’émettre l’idée qu’il pourrait s’agir d’un engin extraterrestre piloté ou commandé. Parmi eux, l’astrophysicien Avi Loeb, de l’université Harvard , souligne, sur son blog Medium, que 3I/ATLAS présente plusieurs propriétés anormales qui laissent penser qu’il pourrait s’agir d’une sonde extraterrestre ou d’une forme de technologie extraterrestre.
Suite aux dernières observations de ces derniers jours. Avi Loeb note que, lors de son passage au plus près du Soleil, 3I/ATLAS a accéléré de lui-même une mystérieuse « accélération non gravitationnelle ». Autrement dit, son mouvement ne peut s’expliquer par la seule gravité. Par ailleurs, 3I/ATLAS brillait d’un bleu plus intense que le Soleil, une caractéristique inhabituelle pour une comète, qui apparaît généralement plus rouge.
L’astrophysicien s’est alors demandé si : cette couleur pouvait provenir de gaz ionisés, ou – plus provocateur encore – d’un élément artificiel, comme un moteur ou une source lumineuse interne ? Il y a quelques jours, il déclarait que 3I/ATLAS avait 30 à 40% de chances d’être un vaisseau extraterrestre.
Pour le moment, personne ne peut répondre à cette question, mais force est de constater que 3I/ATLAS reste bien mystérieux dans son comportement. Pour ne rien manquer de l’actualité liée à l’espace, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv source Medium – photo home page @btlv)







