Une nouvelle théorie sur l’univers des trous noirs a été développée par une équipe de scientifiques.
Des chercheurs ont trouvé des indices qui pourraient remettre en question la théorie du Big Bang, qui a été acceptée par la communauté scientifique comme l’explication des débuts de notre univers. Cette découverte pourrait transformer notre compréhension de l’origine de l’univers. L’équipe de chercheurs, dirigée par l’Institut de cosmologie et de gravitation de l’Université de Portsmouth, propose que notre univers pourrait être situé à l’intérieur d’un trou noir géant. Cette théorie, appelée « Univers du trou noir », suggère que la matière a été comprimée avant que d’énormes quantités d’énergie ne provoquent l’apparition de notre univers.
Cette étude a été publiée dans la revue Physical Review D et indique que l’origine de notre univers pourrait être le résultat d’un cycle cosmique continu plutôt que d’un commencement. D’après un article du Telegraph, le professeur Enrique Gaztañaga a expliqué que leur recherche avait révélé que l’effondrement gravitationnel d’un nuage de matière ne conduisait pas forcément à une singularité. Au lieu de cela, le nuage pouvait atteindre une densité élevée, puis rebondir, s’étendant ensuite dans une nouvelle phase d’expansion. Ce processus de rebond conduisait à un univers très similaire au nôtre, avec une phase d’expansion accélérée. Cette expansion n’était pas alimentée par un champ hypothétique, mais par la physique du rebond lui-même.
UNE AUTRE VERSION CRÉATION DE L’UNIVERS
Le scientifique a affirmé que leur étude offrait une explication détaillée du phénomène de rebond, le rendant non seulement possible, mais inévitable dans les conditions appropriées. Contrairement aux théorèmes de singularité de Stephen Hawking et Roger Penrose, qui suggèrent que la matière peut être comprimée sans limites, leur approche tient compte des contraintes imposées par la physique quantique sur la quantité de matière pouvant être comprimée.
Le scientifique a affirmé que leur étude offrait une explication détaillée du phénomène de rebond, le rendant non seulement possible, mais inévitable dans les conditions appropriées. Contrairement aux théorèmes de singularité de Stephen Hawking et Roger Penrose, qui suggèrent que la matière peut être comprimée sans limites, leur approche tient compte des contraintes imposées par la physique quantique sur la quantité de matière pouvant être comprimée.
Cette nouvelle perspective sur les trous noirs offre également une vision différente de notre place dans l’univers. Dans cette vision, tout l’univers observable est contenu dans un trou noir d’un univers plus vaste. Nous ne sommes pas uniques. Nous ne sommes pas témoins de la création de quelque chose à partir de rien, mais plutôt de la continuité d’un cycle cosmique influencé par la mécanique quantique et la gravité, ainsi que par leurs connexions profondes. Une théorie que nous évoquerons prochainement avec l’astrophysicien et grand spécialiste des trous noirs, Jean-Pierre Luminet. Pour ne rien manquer de l’actualité liée à l’espace, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv source Physical Review D – Photo home page @btlv)








