15 février 2021 — Depuis fin janvier, de nombreux scientifiques attaquent le livre « Le Premier Signe d’une vie intelligente extraterrestre », l’essai de Avi Loeb, comme si c’était incongru d’avancer des hypothèses autour de la vie extraterrestre. Pourtant la NASA prend la chose toujours au sérieux et entreprend toujours de nouvelles études.
La dernière étude publiée par la NASA propose d’analyser la pollution atmosphérique afin de détecter d’éventuelles civilisations avancées dans un système stellaire proche.
Illustration d’artiste d’une exoplanète technologiquement avancée © NASA
À LA RECHERCHE D’UNE TECHNOSIGNATURE
Dans une étude publiée dans The Astrophysical Journal , les scientifiques suggèrent d’utiliser des traces de dioxyde d’azote comme technosignature potentielle lors de la recherche de civilisations extraterrestres. Le dioxyde d’azote (NO2) est un groupe de polluants atmosphériques gazeux générés par les moteurs à combustion interne et d’autres processus de combustion fossiles.
L’idée de rechercher des civilisations extraterrestres basées sur la pollution n’est pas nouvelle. Cependant, dans cette étude, les scientifiques ont d’abord proposé de considérer le NO 2 comme une technosignature possible.
“Par conséquent, l’observation [du dioxyde d’azote] sur une planète habitable peut potentiellement indiquer la présence d’une civilisation industrielle”, – écrivent les chercheurs dans le communiqué de presse.
LE SETI TOUJOURS DANS LA COURSES AUX E.T.
Étant donné que de nombreuses exoplanètes contiennent déjà du dioxyde d’azote naturel dans leur atmosphère, la nouvelle étude suggère d’utiliser des simulations informatiques. Cela aidera à identifier quelles planètes ont plus de pollution que la norme naturelle.
A la fin de l’année dernière un astrophysicien de l’Institut SETI Seth Shostak a déclaré qu’il est persuadé que nous trouverons des extraterrestres d’ici 2036, lire l’article de la rédaction. Seth Shostak a accepté de participer à une émission sur btlv avec Bob bellanca. Nous vous en reparlerons dans quelques jours.
François Deymier (rédaction btlv.fr)
