6 octobre 2023 – Plus vite, plus loin, moins lourd, c’est ainsi que la conquête spatiale envisage son avenir. Dans ce cadre, le Laboratoire de recherche de l’Air Force a attribué trois contrats à de grandes entreprises pour faire progresser les petits réacteurs à fission nucléaire.
Si les missions habitées sur la Lune sont possibles, car cela ne prend que quelques jours pour y arriver, il est difficile d’envisager des destinations plus lointaines. Actuellement, les fusées à moteurs conventionnels mettrons 8 mois pour aller sur Mars. Avec la propulsion nucléaire, nous allons pouvoir envisager des destinations plus lointaines sans que l’homme soit trop impacté par le temps de voyage.

La NASA finance trois équipes pour étudier la conception des réacteurs / Crédit illustration @NASA
C’EST PARTI
Un effort à long terme pour résoudre ce problème est indispensable, voilà pourquoi le laboratoire de recherche de l’Air Force vient d’attribuer de nouveaux contrats à Intuitive Machines, Lockheed Martin et Westinghouse Government Services pour développer de petits réacteurs à fission nucléaire destinés à être utilisés dans les futurs vaisseaux spatiaux.
En janvier dernier, Bill Nelson l’administrateur de la NASA avait présenté le projet qui vise à « développer et démontrer une propulsion nucléaire thermique avancée, une technologie révolutionnaire qui permettra aux États-Unis d’élargir les possibilités de futures missions de vols spatiaux habités ». La NASA veut mettre tous les atouts de son côté pour rendre possible l’envoi d’humains sur Mars.
Décrit par l’ancien astronaute comme un « investissement majeur pour atteindre Mars », la nouvelle fusée à propulsion nucléaire pourrait voler dès 2027 et permettre aux humains de poser le pied sur Mars dans les années 2030. Les réacteurs à fission nucléaire développés par les deux entreprises qui ont décroché les contrats équiperont également les engins du programme Artemis de la NASA et celles destinées à la conquête Marsienne.
L’agence spatiale américaine espère ainsi que les réacteurs à fission nucléaire miniatures constitueront un moyen viable d’ouvrir le système solaire aux voyages spatiaux habités.
Bob Bellanca (rédaction btlv.fr Source Actualités spatiales)





