OVNIs : le projet Galileo révolutionne la chasse aux extraterrestres

22 mai 2025

Lancé en 2021, le projet Galileo est l’initiative d’Avi Loeb, physicien théoricien à Harvard connu pour ses hypothèses audacieuses – notamment celle selon laquelle l’objet interstellaire ʻOumuamua pourrait être d’origine artificielle. Son ambition ? Appliquer une méthodologie scientifique rigoureuse à un sujet encore trop souvent traité avec dérision : l’étude des objets volants inexpliqués.

Aux côtés de Loeb, une équipe multidisciplinaire incarne ce virage méthodologique. Parmi eux, Garance Dominé, brillante scientifique française formée à Polytechnique et Stanford, où elle s’est spécialisée dans l’étude des neutrinos. Refusant les sentiers battus du monde académique, elle choisit de se consacrer à une nouvelle frontière de la connaissance.

abo btlv

L’infrastructure de l’observatoire est modeste : caméras infrarouges, spectromètres, magnétomètres, capteurs de particules. Mais le cœur du dispositif repose sur des algorithmes d’intelligence artificielle. Leur mission : analyser des flux massifs de données en temps réel pour distinguer le banal de l’anormal. Avions, oiseaux, drones sont identifiés, classifiés, archivés. Ce qui ne l’est pas, en revanche, déclenche une série d’analyses approfondies.

« On ne sait pas ce que l’on cherche, mais on sait ce que ce n’est pas », résume Richard Cloete, ingénieur sud-africain à l’origine d’une base de données unique au monde, enrichie de modélisations 3D réalisées avec des logiciels comme Blender. Sa démarche : nourrir les IA avec tous les profils d’objets connus afin de faire émerger les véritables anomalies.

OVNIS

Le projet Galileo ne navigue plus en marge de la science. Depuis la révélation par le New York Times, en 2017, de programmes secrets du Pentagone sur les UAP, le sujet est remonté jusqu’au Congrès américain. Désormais, le ministère de la Défense publie des rapports annuels et a mis sur pied l’AARO, un bureau dédié aux phénomènes aériens inexpliqués. Des institutions prestigieuses, comme Wellesley College ou l’Institut nordique de physique théorique, emboîtent le pas.

Pour Garance Dominé, il ne s’agit pas de chasser des extraterrestres coiffés d’un casque en aluminium, mais bien d’étudier l’inconnu avec sérieux. Inspirée par Einstein autant que par Jacques Vallée, elle affirme que « l’étude des UAP ne nécessite pas de croire à l’extraterrestre, mais seulement d’oser regarder ce que l’on ne comprend pas encore ». Une science naît peut-être ici, au croisement de l’humilité, de la technologie et de la curiosité. Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter.

Valentin Rican (rédaction btlv source La Voce di New York)

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