Le paranormal est souvent évoqué chez les enfants à Noël. Cette période, chargée de symboles et d’émotions, favorise les récits où les plus jeunes semblent percevoir plus que les adultes.
Noël n’a pas toujours été uniquement une fête joyeuse. Historiquement, l’hiver et le solstice étaient considérés comme un moment de transition. Il aurait existé au XIXᵉ siècle une tradition qui consistait à raconter des histoires de fantômes à Noël, notamment dans le cadre familial. Ces récits étaient racontés au coin du feu, souvent en présence d’enfants.
Cette proximité entre Noël et le monde invisible nourrit l’idée que la nuit du 24 au 25 décembre agirait comme un portail énergétique. Les enfants seraient plus sensibles à ce qui échappe aux adultes. On la retrouve autant dans le folklore que dans la littérature. Par exemple, Charles Dickens, dans A Christmas Carol, a contribué à associer Noël à des présences venues d’un autre plan, ce qui reflète aussi des croyances victoriennes de son époque.
Certains médias évoquent régulièrement des histoires où des enfants disent percevoir des présences pendant les fêtes. Par exemple des récits familiaux dans lesquels de jeunes enfants parlent de « personnes invisibles » près du sapin ou décrivent des figures rassurantes associées à Noël. Ces histoires sont présentées comme des témoignages rapportés, sans enquête ni vérification. Les enfants, par leur âge et leur imaginaire, occupent une place centrale dans ces récits, sans que cela ne constitue une preuve de phénomène paranormal.
CE QUE DIT LA PSYCHOLOGIE
La psychologie apporte un éclairage complémentaire. Selon l’Association américaine de psychologie, les enfants développent fréquemment des « amis imaginaires », surtout entre trois et sept ans. Ce phénomène est accentué lors de périodes émotionnellement intenses. Noël en est une : excitation, modification des habitudes, attentes fortes et atmosphère symbolique. À noter que les enfants pourraient percevoir les invisibles jusqu’à environ 7 ans.
Des médias confirment l’idée que ces contextes favorisent l’expression de l’imaginaire. Les enfants ne distinguent pas toujours clairement le réel de la magie de Noël, surtout dans un cadre où l’on parle de personnages comme le Père Noël ou d’esprits bienveillants.
Ainsi, ces récits reposent sur un mélange de traditions culturelles, de littérature et de mécanismes psychologiques identifiés. Ils ne constituent pas des preuves mais ils témoigneraient d’une autre manière ancienne d’aborder cette période de l’année. Pour lire plus d’histoires symboliques, Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter btlv.
Emma Lorsery (rédaction btlv source btlv – photo home page @BTLV)







