Des recherches récentes de l’Université d’Alaska ont été publiées, offrant une perspective nouvelle et potentiellement révolutionnaire sur notre compréhension de l’univers en trois dimensions.
Ces travaux pourraient transformer notre conception de l’univers en remettant en cause l’idée que celui-ci possède seulement trois dimensions : la largeur, la longueur et la profondeur. Ainsi, toutes les dimensions connues pourraient être redéfinies.
Cette théorie novatrice pourrait également modifier en profondeur la conception du temps dans le cadre de la physique quantique. Elle pourrait également contribuer à une compréhension plus cohérente de la gravité, l’une des forces fondamentales et omniprésentes de l’univers. Ces deux concepts sont étroitement liés et cette théorie pourrait les unifier.
Toutefois, il est important de noter que l’intégration de cette théorie dans le domaine de la recherche prendra du temps et soulèvera de nombreuses questions. En effet, la physique quantique et la gravité sont deux concepts majeurs et largement acceptés de l’univers. Une nouvelle théorie pourrait révolutionner notre vision du monde en trois dimensions.
LA COMPLEXITÉ D’UNE NOUVELLE THÉORIE SUR LE TEMPS
L’intégration d’une nouvelle théorie dans le domaine de la physique quantique pourrait s’avérer plus complexe que prévu. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas toujours nécessaire de tester directement une théorie. En effet, de nombreuses théories ne font pas l’objet de tests directs, car elles reposent sur des études antérieures dont les résultats peuvent être interprétés de différentes manières. 7
C’est particulièrement vrai dans le domaine de la physique, où l’interprétation des résultats joue un rôle crucial. En ce moment, notre compréhension des trois dimensions est assez accessible, car nous évoluons dans un environnement tridimensionnel. Cependant, l’introduction du temps dans cette équation complique considérablement les choses.
Traditionnellement, le temps est perçu comme la quatrième dimension. Nous ne pouvons pas y accéder physiquement en raison de diverses limitations, mais il est néanmoins essentiel pour décrire et localiser un événement dans l’espace.
Par exemple, nous pouvons observer la mort d’une étoile ou la fusion d’un trou noir, même si ces événements se produisent à des millions d’années-lumière de notre planète. La nouvelle théorie sur les dimensions cachées vise à établir un lien entre le temps et la gravité, et elle pourrait également avoir des implications pour la matière noire et l’énergie noire.
UNE DIMENSION CACHÉE QUI POURRAIT UNIFIER L’ESPACE ET LE TEMPS
Gunther Kletetschka, un professeur de l’Université d’Alaska Fairbanks, a proposé une théorie audacieuse qui remet en question la conception conventionnelle de l’espace et du temps. Plutôt que de considérer le temps comme une seule dimension et l’espace comme trois dimensions distinctes, il avance l’idée que le temps pourrait en réalité posséder trois dimensions. Cette vision révolutionnaire positionne le temps comme l’élément fondamental de notre réalité, tandis que l’espace serait perçu comme une entité qui émerge ou se développe à partir du temps.
En physique, l’idée de « temps tridimensionnel » a été abordée auparavant, mais surtout dans le cadre de modèles mathématiques abstraits. Le scientifique affirme que sa version se distingue car elle peut être soumise à des tests expérimentaux, offrant ainsi une dimension pratique qui dépasse le cadre théorique habituel.
Pour conceptualiser cette idée, Kletetschka fait une analogie avec des chemins multiples. Normalement, nous percevons le temps comme un chemin linéaire : le passé, le présent et le futur. Toutefois, si le temps pouvait prendre d’autres directions, il serait possible de se déplacer latéralement, offrant ainsi une perspective alternative sur un même instant. Son modèle propose trois axes temporels : une flèche avant-arrière classique, une flèche latérale symbolisant des choix différents, et une troisième flèche facilitant le passage entre ces choix.
Le chercheur compare ce temps en trois dimensions à la toile d’un tableau. L’espace conserve ses trois dimensions habituelles, mais il agit comme la peinture sur la toile plutôt que comme le fond. Il estime que cette vision surpasse les modèles 3D précédents en évitant les incohérences de causalité.
D’autres scientifiques, tels que Yitzhak Bars de l’Université de Californie du Sud, notent que si la théorie des dimensions cachées de Kletetschka se vérifie, des indices pourraient apparaître dans des situations extrêmes, semblables à celles de l’univers à ses débuts. La NASA a la capacité d’observer les corps célestes depuis leur commencement. Si cette théorie se confirme, elle pourrait offrir de nouvelles voies pour élucider des mystères de la physique, notamment la connexion entre la gravité et la mécanique quantique. Pour ne rien manquer de l’actualité liée à l’espace-temps, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Valentin Rican (rédaction btlv source The Pulse – Crédit illustration home page @btlv)









