Les archéologues sont en émoi suite à la mise au jour d’une figurine fascinante dans le nord du Koweït. Cette figurine, qui affiche une tête extraterrestre, est restée enfouie pendant des millénaires, et remet en question les connaissances établies sur les civilisations anciennes.
Dans le cadre de fouilles archéologiques sur le site de Bahra 1, situé dans le nord du Koweït, une équipe d’archéologues a découvert une figurine en argile de petite taille mais d’une grande importance. Cet artefact, datant de près de 7000 ans, a été décrit dans une publication récente du Centre polonais d’archéologie méditerranéenne de l’Université de Varsovie.
La figurine, qui présente des traits troublants similaires aux représentations contemporaines d’extraterrestres, a été mise au jour lors de fouilles conjointes entre le Conseil national des arts et des lettres du Koweït et le Centre polonais d’archéologie méditerranéenne. Cette découverte sans précédent engendre des discussions captivantes sur les pratiques artistiques de la culture d’Obeid et leurs relations avec les premières civilisations humaines.

Crédit photo home page @Adam Oleksiak/CAŚ UW
UNE DECOUVERTE SINGULIERE DANS LA PENINSULE ARABIQUE
La figurine, qui a attiré l’attention des chercheurs du monde entier, représente une tête en argile finement sculptée, dotée d’yeux en amande, d’un nez aplati et d’un crâne allongé. Ces caractéristiques évoquent de manière frappante l’apparence classique des extraterrestres dans la pop culture. Bien que son style artistique soit ancré dans les traditions de l’ancienne Mésopotamie, la figurine est la première de ce type à être découverte au Koweït, même si des artefacts similaires avaient été trouvés lors de fouilles en Mésopotamie.
Le site de Bahra 1, qui a été occupé par le peuple Obeid entre 5500 et 4900 avant J.C., est connu pour ses découvertes archéologiques. Cette région, l’une des premières à adopter l’agriculture au Moyen-Orient, avait déjà révélé des figurines rituelles et des poteries. Toutefois, cette figurine en argile se distingue par son étrangeté et le contexte de sa découverte.
UNE TÊTE D’EXTRATERRES QUI INTRIGUE LES ARCHEOLOGUES
Les chercheurs, issus du Conseil national des arts et des lettres du Koweït et du Centre polonais d’archéologie méditerranéenne, ont été complètement surpris par cette trouvaille. Agnieszka Szymczak, qui supervise les découvertes mineures sur le site, a affirmé : « L’équipe a été complètement surprise par la trouvaille de cette figurine. »
Cette découverte, unique en son genre et la première de ce type trouvée parmi les plus de 1 500 artefacts découverts antérieurement à Bahra 1, a ajouté une dimension inattendue aux fouilles. Son apparence, évoquant des représentations contemporaines d’« extraterrestres », a engendré de vives discussions sur ses possibles interprétations, notamment en ce qui concerne son rôle symbolique et rituel.
Les Obéid, peuple renommé pour sa poterie élaborée, attribuaient probablement une signification plus riche à ces figurines, possiblement en lien avec leurs croyances spirituelles ou leur culture. Leur découverte dans un contexte domestique, plutôt que dans un cadre rituel, laisse entendre qu’elles pouvaient avoir une fonction plus utilitaire dans la vie quotidienne des Obéid, même si leur usage précis demeure inconnu.
ANALYSER LES CARACTERISTIQUES ETRANGES DE LA FIGURINE
Les traits les plus remarquables de la figurine, notamment son crâne allongé et ses yeux proéminents, ont incité les scientifiques à envisager diverses hypothèses. L’une d’elles postule une déformation crânienne volontaire, une pratique répandue chez les Obaïds. Cette coutume, qui consistait à bander la tête des bébés pour lui conférer une forme allongée, était perçue comme un signe de distinction sociale ou d’affiliation à un groupe. Des indices de cette déformation crânienne ont été identifiés sur des squelettes humains en Mésopotamie, suggérant que les Obaïdes pouvaient utiliser cette méthode pour signaler une appartenance à un groupe culturel ou social.
Étant donné ses traits atypiques, la figurine pourrait aussi être une représentation artistique de cette pratique. Il est incertain si elle était destinée à évoquer un individu spécifique ou quelque chose de plus symbolique. Néanmoins, sa ressemblance frappante avec les illustrations contemporaines d’êtres venus d’ailleurs ajoute une dimension énigmatique à son éventuelle utilisation. Pour ne rien manquer de l’actualité liée aux grands mystères archéologiques, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv source The Daily Galaxy – crédit photo home page @Adam Oleksiak/CAŚ UW)








