Avec les résultats de la nouvelle analyse d’un crâne découvert en Chine, il va surement devoir réécrire l’histoire de notre humanité.
Hier nous évoquions dans nos colonnes, la découverte en Turquie du temple de Mendik Tépé, qui remet en question l’apparition de la sédentarisation de l’homme moderne par l’agriculture et qui repousse la datation enregistrée lors de celle du site de Gobekli Tépé lui aussi en Turquie.
Vieux d’un million d’années, un crâne, retrouvé en Chine, connu sous le nom de Yunxian 2, a longtemps été considéré comme appartenant à une espèce humaine plus primitive, l’Homo erectus, or, une toute nouvelle analyse suggère qu’il appartiendrait plutôt à Homo Longi (aussi appelé « Homme-Dragon »), étroitement lié aux Dénisoviens, une espèce disparue qui foulait la terre il y a environ 200 000 ans.
NOUS SERIONS APPARUS EN ASIE
Si les analyses sont confirmées, cela situerait ce crâne à une époque proche de la divergence de nos ancêtres en trois groupes distincts (les Dénisoviens, les Néandertaliens et les humains modernes), tout en repoussant d’environ 400 000 ans la date d’émergence de notre espèce. Cela renforce également l’idée que notre espèce est apparue en Asie, et non en Afrique.
Ces analyses sont importantes car elles modifient l’histoire de l’homme moderne et la date de son apparition comme le souligne le professeur Chris Stringer, du Muséum d’histoire naturelle de Londres : « Cela modifie considérablement la façon de penser, car cela suggère qu’il y a un million d’années, nos ancêtres s’étaient déjà divisés en groupes distincts, ce qui témoigne d’une division évolutive humaine bien plus ancienne et complexe qu’on ne le pensait auparavant…Cela double quasiment la date d’origine de l’Homo sapiens…Ce fossile est le plus proche que nous ayons de l’ancêtre de tous ces groupes ». Pour ne rien manquer de l’actualité liée aux mystère archéologiques, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv source The Guardian – photo home page @Fu et al)







