2 février 2021 — Elon Musk pousse ses sociétés à travailler sur des projets de plus en plus fous, voir dangereux pour l’humanité. Sa dernière lubie avec sa société Neuralink, la société de technologie neuronale, est de développer une interface cerveau-machine.
Il y a quelques mois Neuralink avait démontré sa capacité à enregistrer et éventuellement à prédire des actions en se basant sur les informations récoltées par une puce implantée à l’aide de câbles dans le cerveau d’un cochon.
À l’été 2020, Elon Musk a présenté son prochain projet, Neuralink, dans le cadre duquel il est prévu de créer et de mettre en œuvre des implants Link, qui devraient connecter directement le cerveau humain à l’électronique. L’objectif est de développer une interface cerveau-ordinateur entièrement fonctionnelle (Brain-Computer Interface, BCI), qui permettra d’enregistrer ponctuellement et de stimuler l’activité cérébrale, en échangeant des données avec le monde extérieur via une connexion sans fil.
RÉSOUDRE DES PROBLÈMES MÉDICAUX
Selon Elon Musk lui-même, il est prévu d’utiliser dans un premier temps la puce Link pour résoudre des problèmes médicaux afin d’aider les patients paralysés et perdus à gérer les ordinateurs et les prothèses «intelligentes». À l’avenir, la puce du cerveau pourrait être utilisée à de nombreuses autres fins, y compris les jeux vidéo. Le responsable de Neuralink a confirmé que des travaux dans ce sens sont en cours et qu’il existe déjà le premier animal sur lequel la technologie de contrôle d’un ordinateur à l’aide de signaux cérébraux est testée.
Le fantasque milliardaire vient de déclarer « Nous avons déjà un singe avec une puce implantée dans le crâne, et des fils minuscules, qui peut jouer à des jeux vidéo par la pensée, l’une des choses que nous essayons de comprendre est de savoir si les singes peuvent jouer à Pong entre eux avec leur esprit ». Le directeur de Neuralink a promis que la nouvelle technologie serait présentée au public dans un proche avenir. La start-up prévoit de publier une vidéo de singes avec des puces intégrées dans leur cerveau dans environ un mois.
François Deymier (rédaction btlv.fr)





