13 aout 2024 – Vielles de 12 000 ans, les ruines de Göbekli Tepe, pourraient cacher le premier calendrier connu au monde, ainsi que des preuves documentées d’une théorie controversée sur les comètes.
Des archéologues pensent avoir déchiffré de mystérieuses inscriptions découvertes sur le site antique de Göbekli Tepe en Turquie. Elles pourraient contenir le premier calendrier connu au monde, ainsi que des preuves documentées d’une théorie controversée sur les comètes. Les dessins gravés, comme le souligne le chercheur Martin Sweatman, se trouvent le long d’un alignement de piliers. On peut y remarquer une série de 365 gravures en forme de V qui représenteraient les jours de l’année solaire.

Crédit photo : @Dr. Martin Sweatman, University of Edinburgh
L’une des gravures, ci-dessus, représente un de ces symboles ornant le cou d’une créature ressemblant à un oiseau ; pour les archéologues cela pourrait indiquer le solstice d’été. On peut également voir ce qui semble être la représentation d’une collision avec une comète représentée par les longs vêtements d’une figure humaine, gravée dans la pierre.

Crédit photo : Institut archéologique de Berlin
GÖBEKLI TEPE, LA PREUVE D’UNE SÉDENTARISATION
Certains scientifiques comme Martin Sweatman pensent qu’une série de collisions cataclysmiques de comètes survenues il y a environ 12 000 ans a eu un impact profond sur l’histoire de l’humanité. Cette catastrophe, si elle s’est réellement produite, a peut-être encouragé nos ancêtres à se sédentariser, à fonder des sociétés, et à développer l’agriculture.
L’un des piliers de Göbekli Tepe montre d’ailleurs une gerbe de blé, une autre caractéristique d’une civilisation sédentaire. Tous s’accordent à dire que Göbekli Tepe est la plus vielle preuve d’une implantation humaine connue. Ce que le site a révélé comme informations, a changé notre compréhension du monde antique. Pour ne rien louper de l’actualité archéologique mystérieuse, inscrivez-vous à la newsletter btlv.
Bob Bellanca (rédaction btlv)





